Visite surprise [Marc]

Marco avait décidé de venir faire un petit tour chez son ami Marc aujourd'hui. Il était en congé. Quel soulagement tout de même de ne pas avoir à endurer la face de vipère, comme il se plaisait maintenant à l'appeler, de ce maudit Christian Lowan. Marco était tout de même assez de bonne humeur selon les circonstances présentes. Il aurait pu ne pas l'être... Avec Milie, les choses battaient de l'aile. Il n'avait pas vu Stacey depuis un moment et elle lui manquait beaucoup. D'ailleurs, il allait sûrement aller la voir quelque part dans la journée, plus tard. Il n'avait pas voulu la déranger tout de suite étant donné que c'était différent pour elle. Elle avait son bébé, ainsi que Thomas. Rien ne disait qu'elle aurait du temps à lui accorder.
Il espérait ne pas réveiller Marc, comme il était presque 9h00 du matin. Marco était habitué à se lever tôt puisqu'il travaillait et ce n'était pas une habitude qu'il était capable de perdre, pas même les jours de congé comme aujourd'hui ! Il avait toquer à la porte...

Dimanche. Marc adorait les dimanches. Parce que tout le monde était assez fou pour gaspiller cette journée. Et ainsi, lui il en profitait au maximum. En se levant tôt, comme ça il avait peut-être l'occassion de dessiner un levé de soleil. Même s'il faisait ça à presque tous les dimanches et que jamais, il n'avait été satisfait du résultat. Non, ça semblait être trop beau pour être dessiner. Marc était donc installé dans sa cuisine, évaché sur une chaise et les pieds accôtés sur la table. Sans oublier sa tasse de café à côté lui ! Ainsi, il étai directement devant sa minuscule fenêtre. Malheureusement, il restait un peu trop paresseux pour s'habiller et aller à l'extérieur. Il avait commencé son dessin, bien qu'il savait que jamais il n'y mettrait des couleurs. Alors qu'il était très concentré, il entendit qu'on cognait à la porte. Il se leva d'un bond, légèrement surpri. Qui se pouvait-il être ? Il se rendit aussitôt à la porte d'entrée et l'ouvrit.

Oh Marco ! Bon matin...

Marco lui rendit immédiatement son sourire. Il fut heureux, et bien sur soulagé, de constater que son ami n'avait pas l'air d'avoir les deux yeux dans le même trou et qu'encore mieux, il n'était pas en robe de chambre, les cheveux en bataille. Cela l'aurait fait sentir mal, même s'il était plutôt de bonne heure, il avait grandement espérer ne pas sortir Marc de son lit.

- Bon matin à toi aussi !
répondit-il joyeusement sur un ton moqueur. Puis, il haussa les épaules et ajouta:
- Je sais.. que je suis tôt, mais tu me connais. Debout en même temps que les petits oiseaux.

Alors que son ami lui souhaitait à son tour un bon matin, Marc l'invita à l'entrée en souriant un peu. Non pas qu'il n'était pas content de voir Marco, mais il faudrait encore qu'il finisse sa tasse de café avant d'être complètement réveiller. Il espèrait seulement que son ami n'avait pas quelque chose d'important à lui dire... Du genre, qui demanderait une réaction de sa part. Autrement, Marco serait un peu déçu. Mais bon, peu importe. Ils allèrent dans le salon, où Marc prit place dans l'un des fauteuil.

Ouais les petits oiseaux... Comme toi, ils aiment réveiller tout le monde aussi.

Il lui sourit, car bien sur Marc ne faisait que le taquiner. Après tout, ce n'était pas si grave que ça qu'il soit venu si tôt. Puisqu'il était debout et seul. Il se releva alors de son fauteuil, parti dans la cuisine un moment et revint avec sa tasse de café.

Lorsque Marc fit la remarque que, tout comme lui, les petits oiseaux aimaient réveiller les gens, le jeune italien ne put faire autre chose qu'un grand sourire moqueur. Oh, certes, Marco avait l'air de bonne humeur. C'était généralement le cas, mis à part, bien sur, si la personne jugeant de son humeur était Christian Lowan, mais fort heureusement, ce n'était pas présentement le cas avec son interlocuteur ! Marco n'était pas FORCÉMENT de si bonne humeur que ça, c'était juste une habitude. Oui, une habitude qu'il tenait plutôt bien et de toute façon, si il fallait se porter mal et en plus agir tout comme, c'était pire. Pourquoi ne pas agir normalement ? C'était une des façons de penser, peu commune peut être, de Marco Del Rossi.

Je suis désolé ! J'espère que tu aimes bien les petits oiseaux alors...
Une plaisenterie. Après tout, il n'était pas venu voir Marc, si tôt, pour l'embêter avec des tonnes de problèmes. Dieu savait que justement, il y en avait des tonnes et pas juste les siens, personnellement, à Marco. Tout le monde semblait en avoir particulièrement ces derniers. À commencer par Marc lui-même, sans qu'il ne comprenne réellement pourquoi, Marco trouvait que son meilleur amie avec une triste mine. Ça faisait longtemps, en plus, qu'ils ne s'étaient pas vus. Alors, Marco choisit de commencer par une question simple, avec une réponse normalement facile à donner.

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