Suivie ? [PV Guillaume]

Betty ne trouvait pas le sommeil et c'est ce qui l'avait poussé à se balader en ville malgré l'heure tardive.En effet ; il était déjà tard et les ruelles par lesquelles elle passait n'étaient que faiblement eclairées.

La jeune mexicaine n'avait croisé que peu de personne pour le moment ce qui était aussi bien.ELle songeait queca faisait déjà un moment qu'elle habitait Dawson Hill et qu'il ne lui était encore rien arrivé de facheux.
Sa vie était...tranquille,quelque chose à laquelle elle n'était pas habituée.C'était étrange de marcher dans un centre commercial sans que personne ne vous montre du doigt ou de se promener dans un parc sans que les parents emmène leurs enfants quelques mètres plus loin.Seule une personne connaissait son histoire et la dite personne n'avait toujours pas trahi son secret.

C'était donc toute à ses pensées que la jeune fille marchait , mais quelque chose pourtant la tira de ses reflexions.Un bruit plus precisement.Un bruit de pas.Etrangement il n' y avait personne près d'elle.Betty haussa les épaules mais le bruit se fit plus proche.elle s'arrêta,regarda derrière mais ne vit rien.Elle était pourtant sûre d'avoir entendu quelque chose.La jeune mexicaine continua à marcher d'un pas égal mais en ayant tout de même l'impression d'être suivie.Qui pourrait bien vouloir la suivre ? Son impression se fit plus nette,c'est pourquoi elle accelera le pas tout en regardant pas dessus son épaule.Toujours personnee.Elle aurai tpourtant juré que quelqu'un était là.Ca commençait à devenir inquiétant.La jeune fille n'était pas en mesure d'affronter un quelconque agresseur.

Mais il y a des risques à ne pas regarder devant soi quandon marche , elle s'en rendit compte lorsqu'elle rentra dans quelqu'un.

-Excusez-moi, je ...

Betty ne termina pas sa phrase,se contantant de regarder derrière,parcourant la rue du regrad mais ne trouvant aucune preuve de la présence de quelqu'un dans cette rue quelques instants plus tô.
Elle porta son attention sur le jeune homme en face d'elle.

Betty fut un peu surprise lorsqu'elle reconnut Guillaume.C'était poutant bien lui qu'elle venait de bousculer.Il était pourtant différent sans qu'elle ne sache en quoi.Le jeune homme la tenait par les poignets fermement sans lui faire mal pour autant.La jeune mexicaine trouva enfin ce qui avait changé:son regard.Ce soir-là son regard était dur et froid,pourtant elle avait plus de raisons de lui en vouloir que l'inverse.Elle se rappelait parfaitement leur première,et dernière,rencontre avant ce soir du moins.

-Betty...Seule si tard que faisais-tu ?lui demanda-t-il doucement

Pas doucement comme gentiment ni doucement pour ne pas la brusquer,non plutôt doucement comme....un prédateur et cette comparaison lui fit froid dans le dos car pas injutifiée!

-Je remarque que tu t'inquiètes toujours autant pour moi.lui repondit-elle calmement.

La jeune femme faisait allusion à leur soirée au Coca Bar un moi plus tôt,avant la tornade.La soirée se passait pour le mieu jusqu' ce que Betty embrasse Guillaume,qui partit sans qu'elle sache pourquoi.Enfin si, "pour ta sécurité" avait-il dit,ce qui avait énervé la jeune mexicaine au plus haut point.

Ils ne s'étaient pas revus le départ précipité du jeune homme et n'avaient pas plus s'expliquer.Betty y avait beaucoup pensé sans rien pouvoir faire.Elle ne comprenait pas pourquoi il été parti ainsi et était encore un peu énervée quand elle y pensait.Elle préférait montrer sa colère plutôt que son chagrin.

La jeune femme le regarda plus attentivement et remarqua qu'il n'y avait pas que son regard qui avait changé.Son allure et même un peu son comportement bien qu'elle en le connaisse pas très bien.il avait l'air plus sûr de lui et dénué de sentiments.On aurait dit qu'il la méprisait,ce qui ne fit qu'accentuer la peine de la jeune mexicaine.
Elle fut surprise de voir que quelques secondes avaient suffis à déclencher une vague d'émotions en elle:elle avait envie de l'embraser et de le gifler en même temps;elle s'en sentit un peu stupide car elle se doutait bien qu'elle n'était rien pour lui.

Betty n'ajouta rien d'autre se contentant de le regarder dans les yeux.

Sa petite remarque cynique le fit sourire. Non pas un sourire bienveillant et encore moins joyeux. Pas le genre de sourire qu’on voyait habituellement sur le visage des gens en général… Quoi qu’il démontrait quand même une certaine forme de bonne humeur. Une bonne humeur malsaine, certes. Un vrai petit bouffon cette Betty. À s’en tordre de rire… Il roula les yeux, sans que son sourire moqueur ne s’efface de son visage. Il la tenait toujours par les poignets sans avoir le moindrement que ce soit relâcher son emprise sur elle. Une infime partie de lui haïssait la présente situation et espérer se réveiller de cet affreux cauchemar. Guillaume n’avait aucune envie d’être là, ici, avec elle. Il n’avait pas envie de l’avoir surprise tout près d’ici. Pourquoi se trouvait-elle dans le coin, M-E-R-D-E ! Pourquoi ce soir ? Quelle coïncidence plutôt merdique ! À n’importe qui d’autre, il aurait simplement, et volontiers, casser la geule et ça en aurait été fini. Bien fait vite fait. Comme il était le meilleur à le faire. Il eut une irrésistible envie de soupirer. Ha oui un de ces soupirs à s’en décrocher les poumons. Sauf qu’il le retint. Ça ne servait à rien sinon peut être qu’à lui donner la preuve qu’il n’était pas aussi à l’aise avec la situation qu’il se donnait l’air de l’être. Elle le regardait dans les yeux. Enfin elle le fit un moment, puisque lui il se mit à regarder ailleurs toujours de son air de meurtrier. Il y avait un silence, et cela le déstabilisait grandement. Il aurait réellement préféré qu’elle le bombarde de reproches et d’accusations. C’était ce à quoi il était le plus habitué et il lui semblait que ça aurait été fort plus simple de cette manière. Elle l’aurait fâché, même si au fond, il n’aurait jamais voulu être en colère contre la jeune mexicaine. Elle l’aurait injurié et comme il était fait ainsi, il n’aurait pas pu rester silencieux, il aurait répliqué. Avec un peu de chance encore, elle aurait continuer de le provoquer et lui, il l’aurait frappée. Pas un gros coup, juste une gifle toute simple pour la faire taire. Et ensuite, il se serait donner bonne conscience et l’aurait planté là. « Pour son bien » … « Pour sa sécurité »… aurait-il intérieurement penser. Il valait mieux qu’elle se tienne le plus loin possible de lui si elle ne souhaitait pas finir entre de mauvaises mains, par exemple les gens qu’ils fréquentaient s’ils en venaient à connaître l’existence de cette fille qui occupait trop de place déjà dans la vie de Guillaume. Et ce pourrait être encore pire si jamais lui, se voyait contrait de lui faire mal. Avait-elle tellement que ça envie d’apparaître en première page du journal « Violée et assassinée. Dawson Hill. Page 2-3 ». Il en doutait. Pourquoi ne s’aidait-elle pas ? Pourquoi ne lui criait-elle pas dessus ? La colère lui bouillonnait l’intérieur et il serrait de plus en plus fort les dents. C’était insupportable ! Il la gifla et beaucoup fortement qu’il ne l’aurait cru, la lâchant d’un seul coup et il la rentra dans le mûr de la ruelle qui était juste derrière. Il était fou de rage à présent. Il n’était pas habitué à ressentir autre chose que ça. Le sentiment qu’il avait, et qu’il ne comprenait pas une traître seconde le tuait. Ça ne faisait pas bon ménage en tout cas, ça c’était bien évident.

QU’EST-CE QUE TU AS VU ? DIT MOI SI TU AS VU !
lui cria-t-il dessus, la maintenant bien solidement contre le mûr de brisque. Et comble de toute attente, des larmes vinrent à ses yeux, après l’avoir lâché plutôt brusquement il ajouta, sur un ton glacial :

Fiche le camp. Et dépêche toi.

Il avait crié. Y’avait des chances qu’on l’ait entendu. Elle ne faisait rien sur le coup. Il se retourna encore une fois d’un seul coup, brusquement et cria à nouveau.

- FICHE LE CAMP !

Guillaume commençait à être nerveux et c’était très loin d’être dans ses habitudes. Il entendait des pas venir. Il comprenait qu’il avait crier trop fort… Il allait la mettre dans la merde elle et lui du même coup. Il s’approcha à nouveau d’elle et prit son bras. Elle ne semblait pas comprendre ni être d’accord. Il lui donna un bon coup sur la tête. Assez pour lui faire perdre conscience et il la prit dans ses bras. Alors, il l’emmena avec lui. Chez lui.

(On continue ici si ça te fait rien on a pas fait beaucoup de messages dans le sujet)

Il l’avait déposée sur son lit. Il lui avait attaché les poignets dans le dos et lui, il était assit là sur une chaise à fumer un joint dans l’ombre… Silencieux, comme il l’avait toujours été du plus loin qu’il se souvienne. Elle reprit conscience quelques minutes plus tard.

[Pas de problème ! ]

Ce fut finalement Guillaume qui détourna le rergard,ce n'était plus elle qu'il regardait froidement mais les murs et les bancs.Cependant il ne la lacha pas et ne parla pas,se contentant d'afficher un sourire malveillant.A un moment,Betty eut l'impression qu'il allait dire quelque chose ou soupirer mais il se retint,à moins que ce ne fut qu'une impression.Le jeune homme reflechissait mais elle ignorait à quoi.Il semblait partagé entre plusieurs sentiments,en proie à un dilemme intérieur.Il resserrait son étreinte sur ses poignets et elle commençait à avoir mal;elle savait très bien qu'elle ne pourrait pas se libérer.Un silence lourd s'installa mais elle ne le brisa pas,la situation commençait à lui échapper ,elle ne comprenait pas très bien ce qui se passait;de toute façon elle ne pouvait rien faire.Le silence semblait peser au jeune homme et d'un seul coup il la gifla.Fort.Très fort.
La jeune mexicaine ne s'y attendait vraiment pas,à part son regard il n'y avait eu aucun signe préventif de son geste et elle ne comprenait pas pourquoi il était en colère.Ils s'étaient juste croisés dans une rue,si ça le dérengeait tant que ça il n'avait qu'à changer de trottoire.La douleur arriva à l'improviste elle aussi et Betty caressa doucement sa joue brûlante,elle n'eut cependant pas le loisir de le faire longtemps car Guillaume la plaqua brutalement contre un mur et une nouvelle douleur vint accompagner la première.Il la tenait si fermement qu'elle pouvait à peine bouger.
Puis il se mit à crier:

-QU'EST-CE QUE TU AS VU ? DIS MOI SI TU AS VU !

Cette fois il était vraiment en colère,et la jeune femme ne comprenait plus rien.Qu'est-ce qui avait put le mettre dans un tel état?Ce n'était tout de même pas elle!Mais quoi que ce soit,il commençait vraiment à lui faire peur.Le pire c'était son regard il y avait tant de....haine dans ses yeux.

-De quoi tu parles? Vu quoi ?dit-elle avec colère mais en comparaison des cris du jeune homme on aurait dit qu'elle venait de chuchoter.

Maintenant il lui disait de partir mais elle ne le fit pas.Et elle eut tort:

-FICHE LE CAMP !

Voilà qu'il semblait nerveux,Betty ne comprenaitrien et elle détestait ça.Il se comportait mal,très mal,sans aucunes raisons valables et la colère commençait à monter en elle,se mélangeant à la peur.Elle allait lui lancer une remarque cinglante mais elle n'en eut pas le temps: il se rapprocha et lui prit le bras.
Ah non ! Pas encore! Elle n'était pas d'accord et tenta de lui echapper,en vain.
Soudainement sa vue se brouilla et elle s'évanouit.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux,la jeune fille ne fut même pas sûre d'être bien éveillée tellement il faisait sombre.elle regarda autour d'elle essayant de s'habituer à l'obscurité.Une faible lueur s'échappait de sous les rideaux à sa droite,les volets était fermées,les rideaux tirés.
Une drôle d'odeur regnait dans la pièce,et la jeune mexicaine ignorait où elle était et combien de temps elle avait dormi.

Sans prévenir toute la douleur surgit et elle ne put retenir un gémissement de douleur.Sa joue la brûlait,elle avait mal au dos,et une douleur lancinante lui envahissait la tête accompagné d'une migraine.Alors,tout lui revint en mémoire,son altércation de Guillaume la veille,ou quelque heures plus tôt elle ne savai pas,la gifle et les cris.
La jeune mexicaine voulut se frotter la joue mais elle se rendit compte qu'elle avait les poignets liés.Elle regarda autour d'elle et distingua les contours irreguliers d'une silhouette tapie dans l'ombre d'un coin de la pièce.Surement Guillaume.
Mais pourquoi tout ça? Betty avait beau chercher,elle ne comprenait rien et cela la destabilisait.Sans compter que c'était Guillaume,et ,elle devait l'avouer,il ne la laissait pas indifférente.

Elle avait mal.Et froid aussi,tellement froid.La jeune fille vit une volute de fumée s'envoler,là où elle distinguait la silhouette et ça lui fit de la peine.
Guillaume,si c'était lui , était tranquillement assis en train de fumer un joint d'après l'odeur alors qu'elle était attachée,qu'elle souffrait et qu'elle ignorait tout de là ou elle était.

-Je ne comprend pas,explique moi.S'il te plaît.demanda-t-elle d'une voix à peine audible et elle ne put retenir une larme de couler le long de sa joue.

[Mes réponses risquent d'êtres moins fréquentes dans les prochaines jours, car je suis plutôt occupé. Je m'en excuse d'avance.]

Le jeune homme voyait bien qu’elle reprenait conscience, mais il ne faisait absolument rien pour le moment. Il se contentait de lui jeter quelques coups d’œil sans émotion et il continuait d’inspirer la boucane de sa cigarette. Ça lui brûlait les poumons, mais il aimait ça. Ça faisait du bien. C’était la seule chose qui arrivait à lui faire du bien sans lui enlever tous ses sens. La drogue, ça le faisait sentir bien trop zombie et c’était pas bon. Il se devait de toujours être alerte et prêt à tout. Il ne fit pas tellement de bruit, il attendait simplement qu’elle réalise. Oh, cela risquait sans doute de la mettre dans un genre d’état de panique et elle allait peut être s’énerver. Il espérait bien que non, Guillaume avait toujours haït entendre crier. Ça le mettait simplement hors de lui et dans ces cas-là, il devenait encore plus méchant qu’il ne l’était déjà au départ. Il ne la regardait plus à présent. Il était bien plus concentré sur les gens qui passaient dehors dans la rue. Même chez lui, Guillaume était loin de se sentir en sécurité. Il ne l’était jamais pour dire la vérité, il fallait toujours qu’il se surveille. D’ailleurs c’était pour cette raison qu’il n’avait pas eut d’appartement avant longtemps, mais depuis la tornade, c’était plus facile. Il avait un appartement bidon, perdu au milieu de nul part. Loin des quartiers plus normaux, même ceux des exclus.

Soudainement, il entendit un petit gémissement. C’était le meilleur signe qu’il n’aurait pu avoir que Betty venait de reprendre conscience. Il reporta donc son entière attention sur la jeune mexicaine. Guillaume remarqua qu’elle voulut utiliser ses mains, mais elle comprit qu’elle était attachée. Bon dieu, oui ! Elle avait mit du temps à le réaliser… songea le jeune criminel. Il roula les yeux, dans l’ombre toujours. Elle le regarda quelques secondes plus tard. Elle avait l’air triste, mais c’était tout naturel. Guillaume ne s’était pas vraiment attendu à la voir sourire de gaieté non plus. Il soupira silencieusement. Il ne disait rien, de toute façon, il n’avait rien à lui dire. Sauf que Betty ne semblait pas partager son avis que le silence était préférable. Elle lui demanda de lui expliquer. Il fronça les sourcils parce que pour lui cette demande était sans bon sens. Il resta silencieux, mais il regarda la larme qui coulait sur sa joue. Cette vision brisa comme quelque chose en lui. Il se sentit troublé sans qu’il ne veuille l’avouer.

C’est ce qui arrive quand on se trouve au mauvais endroit au mauvais moment.

C’était la première fois, depuis le début de la soirée en tout cas, qu’il ne s’adressait plus à elle méchamment, mais on ne pouvait pas non plus dire que son ton de voix était très joyeux ni sympathique. Encore moins sympathique. Avait-il l’intention de tout lui expliquer de façon claire ? Non, pas vraiment. Cela aurait été encore pire et ça aurait aggraver leur situation. Elle aurait eut encore plus de peine et encore plus de larmes sur son petit visage d’ange. Il semblait énervé. Il l’était parce qu’il ne supportait pas de la voir malheureuse. En plus, c’était sa faute. Et il supportait encore moins de se sentir mal.. pour une fille. Juste une fille aussi ordinaire que toutes les autres… Mais c’était Betty…Betty…Tout simplement.

Si jamais le type qui m’a entendu te crier dessus nous trouve et que je ne te fais pas sauter la cervelle, c’est lui qui s’en chargera alors si j’étais toi, et au fond tu m’écoutes pas si tu ne le veux pas, je resterais tranquille. J’essaie de t’aider.

Il avait encore parler durement, mais c’était sa couverture. Si il commençait à jouer aux sentiments, tout serait encore plus compliqué et ce l’était déjà suffisamment à son goût. Elle n’avait pas besoin de savoir qu’il était dealer, violeur et tueur. Elle n’avait rien besoin de savoir sur lui. Elle devait déjà le voir tel un monstre et il ne voulait pas lui dire les vraies raisons. Elle devait le penser, le sentir. Elle devait s’en douter, mais le savoir clairement était une toute autre chose.

Tu es vraiment belle, même quand tu pleures…

murmura-t-il… Guillaume resterait toujours si.. désordonné et étrange.